Découvrir une pensée africaine — Converser/Discuter avec un artiste
Autour de son spectacle “Si nous voulons vivre”, Etienne Minoungou propose à vos élèves un espace de conversation inédit autour de la pensée politique de Sony Labou Tansi.
Portant la parole de ce poète africain au plateau, Etienne Minoungou considère le théâtre comme une causerie du soir, comme une discussion sociale qui interroge le monde pour le rendre compréhensible. Avant la représentation de Si nous voulons vivre, il invite vos élèves à éveiller leur conscience politique à travers une conversation collective. Ce parcours comprend deux rendez-vous et nécessitera la lecture d’extraits du livre “Encre, Sueurs, salive et sang” de Sony Labou Tansi.
1. DISCUSSION AVEC ETIENNE MINOUNGOU
AU THÉÂTRE DE NAMUR
LA SEMAINE DU 18 AU 22.02 (2H)
2. REPRÉSENTATION DE “SI NOUS VOULONS VIVRE”
© Gregory Navarra
Si nous voulons vivre
Après les passionnants “M’appelle Mohammed Ali” et “Cahier d’un retour au pays natal”, Étienne Minoungou s’empare des textes de l’écrivain congolais Sony Labou Tansi. Final d’une trilogie exceptionnelle.
Se faire la voix des écrits, le relais d’une pensée inachevée, méconnue et longtemps retirée dans des manuscrits. Faire vibrer ses cordes sur les mouvements des milliers d’encres couchées là, en mots et en vers cherchant à exister autrement que par la vue, telle une urgence d’être entendues. “Si nous voulons vivre” est cette urgence-là, celle d’un comédien qui veut dire tout haut ce qu’il a lu tout bas. Le comédien fait sienne cette envie de dire l’éteint, de prédire le futur sans arrogance ni dédain pour l’actuel car “demain est mort, aujourd’hui est son cercueil”.
Seul avec les mots cousus sur des fragments de textes de Sony Labou Tansi décédé en 1995, c’est une espèce de discours sur le devenir du monde qui s’expose sur scène en avertisseur des dérives d’une “économie mondiale, lieu de la fabrication du désespoir”. Et quand la musique s’avance et gagne l’espace, le monologue se change en oratorio, la voix soliloquant d’Étienne Minoungou et le sou le du saxophoniste Pierre Vaiana se rencontrent, et les doigts pinçant les cordes des instruments de Simon Winsé viennent souligner des passages poétiques de Sony Labou Tansi.
Mise en scène: Patrick Janvier
Avec: Étienne Minoungou, Simon Winsé (N’goni, arc à bouche, flûte) et Pierre Vaiana (saxophone)
Création lumière: Rémy Brans
Création musicale: Simon Winsé et Pierre Vaiana
Collaboration artistique: Julie Peghini
Diffusion: La Charge du Rhinocéros
Coproduction: Compagnie Falinga/les Recréâtrales/Théâtre de Namur.
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5/ 6e
Nombre de classes participantes : 4
QUAND Vendredi 22 février 2019
HORAIRE 14h00 à 15h30
OÙ Théâtre de Namur - Studio
PUBLIC 5ème et 6ème secondaire
INFO Mélanie Delva : melaniedelva@centrecultureldenamur.be / 081/25.04.07 / 0491/39.48.84
Cécile Delvigne : ceciledelvigne@theatredenamur.be / 081/25.61.75 / 0476/44.18.99